Yann Martel - L'histoire de Pi
Il y a quelques livres comme ça : qui vous emballent quand vous les lisez, qui vous marquent durablement, et que vous avez envie de partager. L'histoire de Pi est de ceux-là.
(Pi)scine Molitor Patel, qui doit son prénom à l’amour de son parrain pour la natation, est le fils du directeur du zoo de Pondichéry, en Inde. Il a grandi au milieu des animaux et dans l’amour de Dieu, pratiquant à la fois les religions hindouiste, chrétienne et musulmane. Jusqu’au jour où ses parents décident d’émigrer au Canada. Toute la famille embarque sur un cargo en compagnie d’un certain nombre d’animaux et s’apprête à traverser le pacifique. Mais le cargo coule et Pi est le seul survivant. Enfin, presque. Il découvre vite qu’il doit partager sa chaloupe avec un tigre du Bengale, animal magnifique mais particulièrement féroce, nommé Richard Parker.
Ce livre est tout à la fois roman d’aventures, récit initiatique, hymne à la nature sauvage, conte philosophique. Richard Parker symbolise les peurs que chaque être humain doit affronter dans la traversée de la vie.
Tout est parfait dans ce roman : l’histoire, le personnage, le style. Il contient des pages magnifiques de poésie et de lyrisme sur la mer, le ciel, le vent ; et d’autres très cruelles, notamment lorsque Pi, pacifiste et végétarien est obligé de tuer son premier poisson pour survivre. Tous les détails de la survie du jeune naufragé sont d’ailleurs racontés avec un tel réalisme que j’étais avec Pi sur cette chaloupe : j’avais faim avec lui, froid ou chaud avec lui, peur avec lui. Le héros ne se départit jamais de son humour, même dans les pires moments et garde jusqu’au bout sa capacité d’émerveillement, même quand il est confronté à une étrange île carnivore. En résumé, j’ai trouvé que cette histoire était une magnifique métaphore de la vie : nos peurs nous poussent en avant, à condition de savoir les apprivoiser.
(Pi)scine Molitor Patel, qui doit son prénom à l’amour de son parrain pour la natation, est le fils du directeur du zoo de Pondichéry, en Inde. Il a grandi au milieu des animaux et dans l’amour de Dieu, pratiquant à la fois les religions hindouiste, chrétienne et musulmane. Jusqu’au jour où ses parents décident d’émigrer au Canada. Toute la famille embarque sur un cargo en compagnie d’un certain nombre d’animaux et s’apprête à traverser le pacifique. Mais le cargo coule et Pi est le seul survivant. Enfin, presque. Il découvre vite qu’il doit partager sa chaloupe avec un tigre du Bengale, animal magnifique mais particulièrement féroce, nommé Richard Parker.
Ce livre est tout à la fois roman d’aventures, récit initiatique, hymne à la nature sauvage, conte philosophique. Richard Parker symbolise les peurs que chaque être humain doit affronter dans la traversée de la vie.
Tout est parfait dans ce roman : l’histoire, le personnage, le style. Il contient des pages magnifiques de poésie et de lyrisme sur la mer, le ciel, le vent ; et d’autres très cruelles, notamment lorsque Pi, pacifiste et végétarien est obligé de tuer son premier poisson pour survivre. Tous les détails de la survie du jeune naufragé sont d’ailleurs racontés avec un tel réalisme que j’étais avec Pi sur cette chaloupe : j’avais faim avec lui, froid ou chaud avec lui, peur avec lui. Le héros ne se départit jamais de son humour, même dans les pires moments et garde jusqu’au bout sa capacité d’émerveillement, même quand il est confronté à une étrange île carnivore. En résumé, j’ai trouvé que cette histoire était une magnifique métaphore de la vie : nos peurs nous poussent en avant, à condition de savoir les apprivoiser.
Denoël – 2004 - 334 p.