La joueuse d'échecs - Bertina Henrichs

Pendant toute ma lecture, j’ai essayé de ne pas trop penser à Stefan Zweig, mais j’ai quand même trouvé le style de ce roman particulièrement plat, peut-être parce que l’auteure, d’origine allemande, n’écrit pas dans sa langue maternelle. De même, le personnage d’Eleni est plutôt fade et il m’a fallu trois jours pour venir à bout de ce court roman, autant dire que ce fut laborieux. Et si je n’ai pas abandonné en route, c‘est uniquement parce que j’ai bien aimé le thème de la libération par le jeu. Car l’apprentissage du jeu d’échecs va très vite devenir une aventure pour Eleni, qui va profondément la transformer. Contre son mari, contre ses amis et contre tout son village, Eleni va s’accrocher à sa passion pour le jeu d’échecs.
« Le pion était la base du jeu, petit soldat serviteur, avançant tout droit vers son unique but, celui du blocage de l’armée ennemie ou de l’ascension sociale. Il pouvait se transformer en dame, tour ou cavalier, selon les besoins du jeu. Si le pion était l’âme des échecs, la dame en était bien le cœur. Entre le pion et la dame, le plus faible et la plus forte, entre l’assiduité et la vigueur, il y avait quelque part une place qu’Eleni pouvait occuper. »
Malheureusement, cette histoire reste quand même très superficielle.
Merci Cathulu.
D'autres avis : Laurence - Calepin - Solenn - Joelle - Flora - Chimère - Lo
Le Livre de poche, 2008. – 156 p.