Carlos Maria Dominguez - La maison de papier
Encore un roman qui parle de livres, de lecteurs et de bibliothèques...
Une jeune femme, professeur de littérature sud-américaine est écrasée par une voiture, alors qu‘elle est en train de lire un livre d’Emilie Dickinson. Le lendemain, parvient à son bureau un roman de Joseph Conrad pétrifié dans une gangue de ciment, en provenance d’Uruguay. Le collègue de la jeune femme, qui la remplace à son poste et qui est lui-même d’origine argentine, décide de traverser l’Atlantique pour trouver la clé de l’énigme.
Une jeune femme, professeur de littérature sud-américaine est écrasée par une voiture, alors qu‘elle est en train de lire un livre d’Emilie Dickinson. Le lendemain, parvient à son bureau un roman de Joseph Conrad pétrifié dans une gangue de ciment, en provenance d’Uruguay. Le collègue de la jeune femme, qui la remplace à son poste et qui est lui-même d’origine argentine, décide de traverser l’Atlantique pour trouver la clé de l’énigme.
J’ai un avis mitigé sur ce roman. Les livres sont au cœur de l’histoire et l’auteur écrit des pages magnifiques sur les bibliothèques, les bibliophiles, les lecteurs et l’acte de lire. Mais je n’aime pas l’idée sous-jacente que les livres sont dangereux, même exprimée de façon facétieuse : c’est une idée qui a fait les beaux jours de toutes les dictatures, notamment de la dictature argentine, comme l’auteur lui-même nous le rappelle. Donc, je n’aime pas la fin et le destin de ce malheureux lecteur compulsif que les livres ont rendu fou et qui saccage la bibliothèque qu’il a mis des années à constituer… Par ailleurs, le lecteur se rend compte à la fin de l’histoire que la clé de l’énigme se trouvait en fait dans l’ordinateur de la jeune femme disparue, ce qui est un peu décevant…
Trad. de l'espagnol (Argentine) par Geneviève Leibrich.
Seuil, 2004. - 112 p.