Il ne vous reste qu'une photo à prendre - Laurent Graff

A la mort de sa compagne, Alain a définitivement cessé de faire des photos. Pourtant, vingt ans après,il accepte de ressortir son vieil appareil du placard à l’occasion d’un week-end à Rome avec sa maîtresse. Et il prend toutes les photos qu’elle lui demande. Jusqu’au jour où, devant la fontaine de Trévi, un inconnu les prend ensemble et lui rend son appareil avec ces mots : « Il ne reste vous reste qu’une photo à prendre. », et sa carte. Ces mots vont plonger notre héros dans une aventure surréelle.
Le thème de ce roman me plaisait beaucoup, parce qu’il évoque cette époque où les photos s’enroulaient en rouleaux de 24 ou 36 poses. Elles étaient uniques, ineffaçables, irremplaçables et donc précieuses. C’était avant l’ère numérique. Mais je me suis profondément ennuyée. La première partie m’a parue d’une platitude absolue, à part le plaisir d’une petite balade romaine. Quant à la seconde, qui plonge le lecteur dans un univers semi fantastique, je n’ai tout simplement pas adhéré. J’ai toujours du mal quand on me force à quitter le réel. Et cette question : « Quelle photo prendrais-je s’il n’en restait qu’une ? » m’a soudain parue bien futile…
Clochette a aimé, Clarabel aussi , tout comme Stéphanie, Tamara et Florinette. Dda a été amusée, mais Bladelor a été déçue
Le Dilettante, 2007. – 155 p.