Contretemps - Charles Marie
Rentrée littéraire 2009
Melvin Epineuse, dandy flegmatique et lunaire, est recruté par un commanditaire anonyme pour retrouver Bruno Bar, qui se trove être un de ses amis. Partant du principe que l'on ne retrouve facilement que ce que l'on cherche pas, Melvin prend le premier train pour Florence. Il y rencontre très vite la jolie Lorraine qui l'entraîne dans une soirée mondaine dans les catacombes, soirée brutalement interrompue par une fusillade. Melvin découvre que deux mondes s'affrontent : d'un côté la puissante Banque, de l'autre la secrète Catacombe. Une mystérieuse carte de visite envoie Melvin à Budapest où, dans les brumes d'un bain de vapeur, il croise Bruno Bar en fuite...
Voilà un premier roman qui commençait bien, dans un mélange d'aventures, de mystère, d'humour et de fantastique, mais je me suis hélas assez vite perdue dans les péripéties de Melvin et le style ampoulé de l'auteur. Pourtant tout ce qui me semblait obscur au début s'éclaire au fil des pages, mais pour mieux s'embrouiller ensuite avec des personnages jouant un double jeu. En plus d'essayer de débrouiller une intrigue complexe, Melvin est obsédé par le souvenir de Morgane, son grand amour qui l'a quitté. Les chapitres alternent donc passé et présent, action et réminiscences, jusqu'à ce que passé et présent se rejoignent. Et là j'ai renoncé parce que je ne n'arrivais plus à suivre...
« Son pas, fait d'avancées brutales et de ralentissements calculés, de déviations soudaines et d'arrêts hasardeux, lui semblait un rythme essentiel sans lequel sa vie, invertébrée, s'avachirait piteusement dans les rigoles humides des avenues. »
Levraoueg a bien aimé.
Aux forges de Vulcain, 2009. - 163 p.