Mars 2016 : moi après mois

Publié le par Papillon

« L'imagination consiste à expulser de la réalité plusieurs personnes incomplètes pour, mettant à contribution les puissances magiques du désir, obtenir leur retour sous la forme d'une présence entièrement satisfaisante. C'est alors l'inextinguible réel incréé. »

René Char, Fureur et mystère.

 

Une visite très attendue, mais trop brève / Où l'on reparle du lien entre littérature et psychanalyse / L'inconscient, "un savoir qui ne se sait pas" (Lacan) / Des larmes sur mes joues / Et la neige se mit à tomber / "Faut-il qu'il m'en souvienne, la joie venait toujours après la peine" (Apollinaire) / Un coup au coeur, ne pas donner trop d'importance à ce qui n'en a pas / Looking for motivation / Printemps des poètes, relire de la poésie / De la pluie, et la Seine qui monte / Quatre billets d'un coup, mais une dissert' qui s'enlise / Le mot que je ne supporte plus : concours / Vouloir une chose et son contraire / "Accepter de ne pas pouvoir, ce doit être ça, le bonheur" (Camille Laurens) / Parfois je ne comprends plus du tout le monde dans lequel je vis / Marcher dans Paris, le nez au vent / Toutes ces rues que je ne connais pas encore  / Poésie et soleil au Palais-Royal / Une réponse qui tarde à arriver / Just let go / Bataille de mouettes sur le canal Saint-Denis / Quand la neige m'oblige à me réfugier dans une librairie : PAL +2 / Deux pages très laborieusement écrites / Un roman tellement bon que je n'ai pas envie de le finir / Une très vieille lettre d'amour qui s'échappe d'un recueil de poésies, vertige du passé / "Le passé est épuisant" (Djian) / Parfois je me demande si je n'ai pas complètement basculé dans la fiction / Hypersensibilité (eczéma + allergie) / Glorifica-a-a-a-a-a-mus te : chanter à tue-tête / Il y a des matins comme ça où tu sens que tout va foirer : le bol de café qui explose, le bus qui tombe en panne et ton parapluie qui s'envole sur le pont de Saint-Ouen / Remède universel : méditer / Où l'on reparle de la liste des trucs à faire avant de mourir / Borges et encore Borges / "Un homme qui écrit est un homme qui crie" (Fottorino) / Une boîte à livres à la cantine / Vendredi + soleil = école buissonnière / Lire au jardin des Tuileries et au soleil, comme un petit goût de luxe / De la joie, de la joie, de la joie / Le cadenas devenu symbole universel de l'amour, je trouve ça sinistre / Le premier oiseau de la saison qui gazouille sous la fenêtre de mon bureau / "Once we let go of every thing, everything remains" (The Minimalists) / Que des belles lectures / J'avance lentement, mais sûrement / Trier les priorités / Ce qui est le plus difficile est souvent ce qui donne le plus de plaisir / Et d'un seul coup, mes doigts galopent sur le clavier / Le pire moment de la semaine : lundi matin, quand j'ouvre ma boite mail pro / Envie de relire Guerre et paix (c'est la faute de Martine) / "Je n'aurai pas le temps, pas le temps" (Fugain) / Mes copines sont les plus chouettes / Où je termine mon devoir de sociocritique pile à la date prévue (yeah !) / Un voyage lointain qui se prépare / "Rien ne développe l'intelligence comme les voyages" (Zola) / Parfois, on me dit des choses trop gentilles (je vais finir par les croire) / Un peu de calligraphie / Trouver un sujet (devoir #5) / #salondulivrophobe / Un papillon dans ma boîte aux lettres, et une petite-nièce toute neuve / Pile le bouquin qu'il me faut : littérature et biologie (et la boucle sera bouclée) / Pauvre Cuba, qui va redevenir le parc de loisirs des américains (l'Histoire est cruelle) / Tant de maladresse mériterait un prix (ou un traitement ?) / Bruxelles, ma belle / Jour de deuil / Borges, à  nouveau  (c'est un complot ?) / Un cours d'addictologie : "c'est le manque qui fait l'addiction" / En panne d'écriture / Le gros avantage de la fatigue, c'est que ça tue le stress / Parfois il suffit de poser une question pour obtenir une réponse / Un dilemme à résoudre : am, stram, gram... / Valise : chaussures de rando et maillot de bains / Orly, 4h du mat' / Vacances / Le bonheur, c'est de partir (avec un gros roman dans son sac à dos).
Mars : ombre et lumière.
 

 

 

Sur une idée de Moka

 

Publié dans Entre nous

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M
J'ai bien aimé la phrase sur les cadenas ;-) ( j'ai ricané du fond de mon lit )
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P
:-) On ne plus se balader dans Paris sans tomber sur des murs de cadenas ! Forcément, ça interpelle...
A
Tu es partie ? C'est un peu les montagnes russes ton mois de mars ;-)
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P
Partie et revenue (le billet était programmé). Je trouve que tous les mois sont en forme de montagnes russes depuis quelques temps...
K
Glorificamus te (the messe de Mozart, la plus connue?)
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P
Non, en fait il s'agit d'une messe de Domenico Zipoli que j'écoute beaucoup en ce moment.