Que reste-t-il de 2011 ?
Mon année 2011 fut un peu chaotique, à moult points de vue. Commencée par une longue pause bloguesque due à une incapacité à écrire trois lignes, elle s'achève sur une panne de lecture qui n'en finit plus de durer. Ce qui explique que je n'aie lu qu'une petite cinquantaine de livres cette année, et publié à peine plus de billets sur ce blog. Petite consolation, je suis beaucoup partie cette année et chacune de mes escapades a été parfaitement réussie.
Je vous invite donc à feuilleter l'éphéméride de mon année :
En janvier, je passe un week-end à Londres, l'occasion de tomber amoureuse du British Museum et de faire provision de livres en VO.
Mon année livresque démarre avec deux coups de cœur :
- La couleur des sentiments de Kathryn Stockett,
- Purge de Sofi Oksanen.
En février, je pars sur une île (presque) déserte et j'en profite pour dévorer de gros pavés. Je me délecte avec Nord et Sud d'Elizabeth Gaskell et La foire aux vanités de William Makepeace Thackeray.
En mars, je découvre la méditation, le début d'une nouvelle aventure, et je savoure le dernier roman de Richard Powers, Générosité.
En avril, je fais un petit tour en Italie, et tombe en amour pour Neil Gaiman et son Neverwhere.
En mai, rien ne me plaît.
En juin, je rends visite à une drôle de bestiole qui a investi le Grand Palais à Paris, et retrouve avec plaisir l'un des auteurs chéris de ma jeunesse, Bohumil Hrabal.
En juillet, je me balade en Bretagne, bois une coupe de nostalgie dans le cloître de Moissac et suis séduite par L'homme qui aimait les chiens de Leonardo Padura.
En août, je fais une croisière sur le canal de l'Ourcq et suis emballée par le premier roman de Silvia Avallone, D'acier.
En septembre, je traverse l'Asie centrale en compagnie d'Ella Maillart, et je retourne à Londres, sous un soleil tropical, histoire de constater que les péniches anglaises sont beaucoup plus petites que les nôtres.
En octobre, je ne lis plus. A la place, je médite et réalise que mon goût compulsif pour la lecture a été très lié à un désir de fuir le monde. Je m'évade pour de bon grâce à une très chouette randonnée dans la magnifique région de Cappadoce en Turquie, truffée d'églises troglodytes couvertes de fresques.
En novembre, je suspends ma participation à ma chorale pour cause de stress, de lassitude et de désaccord artistique.
En décembre, je commence à reprendre goût à la lecture grâce à La délicatesse de David Foenkinos, un roman aussi subtil et éphémère qu'une bonne tasse de thé. Et je termine l'année en réunissant, pour mon plus grand bonheur, toute ma famille autour de moi.
Maintenant que j'ai réglé son compte à 2011, j'attends de pied ferme l'arrivée de 2012, que j’espère aussi variée, mais moins contrariante !