Minuit à Paris - Woody Allen

Publié le par Papillon

 

minuit-a-paris.jpgOn s'était dit : "Est-ce qu'on y va pour Woody, ou est-ce qu'on n'y va pas à cause de Madame S. ?" Finalement, notre amour pour Woody Allen fut le plus fort et nous sommes donc allés voir son dernier opus.

 

Et ça commençait plutôt mal, parce que le film démarre par cinq bonnes  minutes de cartes postales parisiennes hyper convenues : Tour Eifel, Arc de Triomphe, Moulin rouge et place de la Concorde, tout y passe, de jour et de nuit, au soleil et sous la pluie. A croire que le fim était sponsorisé par la Ville de Paris. Puis nous faisons connaissance avec Gil et Inez, un couple de jeunes américains qui passent des vacances (chics et chères) à Paris, avec les parents d'Inez. Gil gagne très bien sa vie en écrivant des scenarii pour Hollywood, un métier qu'il déteste. Il rêve de devenir écrivain, a commencé un roman et fantasme sur le Paris des années 20. Sa fiancée est loin de partager son goût pour la bohême. Inez est une américaine typique et ignare, dont le père se revendique du Tea Party. Un soir qu'il rentre seul à son hôtel, Gil, un peu ivre, s'égare dans les rues du quartier latin, et au douzième coup de minuit il bascule d'un seul coup dans le monde dont il rêve...

 

J'ai adoré ce film (passées les cinq premières minutes, donc...) et la magie du retour dans le passé, un passé où le héros (dans lequel Woody Allen a, semble-t-il, mis beaucoup de lui-même) se trouve nez à nez avec ses idôles : Fitzgerald, Hemingway, Cole Porter, et beaucoup d'autres. Il y a notamment une scène hilarante quand il rencontre trois surréalistes (Bunuel, Dali et Man Ray) qui lui tiennent un discours... surréaliste. Woody Allen, tout en critiquant l'Amérique moderne, exalte le monde des arts et des lettres, ses folies et ses démesures, et les rêves dans lesquels il nous entraîne. Et j'aime beaucoup la morale de l'histoire : arrêtons donc de pleurer sur le passé, et profitons davantage du monde dans lequel nous vivons.

 

Un film épatant de gaieté et de fantaisie, dont on sort avec un grand sourire.

 

Pascale a aimé, Cathe un peu moins.


Film américain (2011) de Woody Allen,

avec Owen Wilson, Rachel McAdams, Marion Cotillard, Corey Stoll.

Genre : comédie romantique ; durée : 1h34.


Publié dans Cinéma

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M
<br /> <br /> huhu, je vois. ;)<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Ah! Merci pour cette critique, elle me rassure sur le dernier film d'Allen. Je suis contente de voir qu'il semble être sur une pente remontante. ^^<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Cela dit, je suis une inconditionnelle absolue, donc peut-être pas très objective !<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> En effet je fais partie des "mitigées" ;-) C'est un Paris rêvé mais quand même cliché, je maintiens ;-) Disons que rapidement tout était assez "attendu", ce qui m'a déçue...<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Je ne m'attendais pas du tout à la fin et ce fut une bonne surprise !<br /> <br /> <br /> <br />
É
<br /> <br /> J'ai passé un agréable moment et j'ai eu du plaisir à voir toutes ces petites rues de Paris que j'ai quelquefois impruntées.<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> je me demande d'ailleurs comment il a fait pour filmer avec si peu de voitures dans le décor !<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Comme toi, mon bonheur fut total, même les 85 premières minutes<br /> <br /> <br /> une seule question, où est cet escalier ?<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> J'ai trouvé la réponse dans un dépliant de la ville de Paris qui retrace le parcours du film : ce sont les marches de l'église Saint-Etienne du Mont, sur la place de l'abbé Besset (5e arrt, à 2<br /> pas du Panthéon)<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> pour ma part, j'ai apprécié mais sans plus ce métrage. Par moment, j'ai trouvé le temps long. Je pense que les 5 premières minutes sont un moyen pour Allen de moquer l'image carte postale de Paris.<br /> Il était attendu au tournant à ce propos, et il désamorce tout de suite. Et ensuite, plus une photo "cliché"...<br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> C'est assez juste, comme analyse, après réflexion.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> J'ai aimé mais sans plus... je suis le méchant  petit canard !<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Non, tu n'es pas la seule : les avis mitigés sont légion, ca qui me fait beaucoup de peine <br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> J'ai aimé aussi, j'ai envie de le revoir, ce qui est bon signe http://legoutdeslivres.canalblog.com/archives/2011/05/13/21127128.html<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Je pense que je vais acheter le DVd aussi <br /> <br /> <br /> <br />
K
<br /> <br /> j'ai bien envie d'aller le voir, tiens, moi aussi petite provinciale, j'ai un Paris dans la tête...<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Et je suis sûre que tu vas aimer !<br /> <br /> <br /> <br />
K
<br /> <br /> Voilà, tu me redonnes envie de le voir... Ambivalente, je n'arrive pas à vraiment choisir si j'ai envie de le voir ou pas. J'espère juste qu'une fois vue je sois plus enthousiaste !<br /> <br /> <br /> C'est pas un peu bizarre comme choix d'acteur dans ce genre de film, Owen Wilson ? Je le verrais davantage dans un western que dans un film introspectif...<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> je ne connaissanais pas Owen Wilson, mais il est PAR-FAIt dans ce rôle, vraiment.<br /> <br /> <br /> <br />