Mai à Paris

Publié le par Papillon

 

 

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Petit résumé des films que j'ai vus ce moi-ci :


 

- Pas son genre de Lucas Belvaux : Clément (impeccable Loïc Corbery, que j'ai déjà beaucoup applaudi à la Comédie Française), jeune prof de philo parisien et très, très intello voit comme une punition sa mutation (provisoire) à Arras. Il y rencontre Jennifer (merveilleuse Emilie Dequenne), une jolie coiffeuse pétillante de vie. Ils commencent à sortir ensemble, mais tout les oppose (Kant vs Anna Gavalda, opéra vs karaoké, Paris vs province), leur amour a-t-il un avenir ? J'ai adoré ce film, même si la fin m'a semblé très cruelle.

Et la réplique qui tue : "tu sais bien que dès que l'on passe le périph', on est à un siècle de Paris, où que l'on soit !" (je m'inscrit en faux, bien sûr, mais c'est tellement parisien que ça me fait mourir de rire !)


 

promeneur-oiseau.jpg- Le promeneur d'oiseau de Philippe Muyl : à travers la rencontre d'un grand-père et de petite-fille, le film montre les deux visages de la Chine d'aujourd'hui : traditionnelle (rizières en terrasses, maisons de bois, dialectes régionaux et costumes mao) et moderne (autoroutes, high-tech, langues étrangères et vols internationaux). C'est une vision très simpliste de la Chine (surtout quand on a vu A touch of a sin), bourrée de clichés et de bons sentiments, mais c'est charmant, avec un très beau portrait de grand-père et ça m'a donné l'occasion de revoir les beaux paysages de la région de Guilin.


 

poissons-chats.jpg- Les drôles de poissons-chats de Claudia Sainte-Luce : Deux femmes se rencontrent à l'hôpital. L'une, Claudia, triste et esseulée, souffre d'une appendicite ; l'autre, Martha, élève seule ses quatre enfants et souffre de quelque chose de bien plus grave. Elle va pourtant prendre sous son aile la jeune Claudia dont elle devine l'intense solitude, et lui offrir une famille. Très beau film sur une rencontre belle, intense, émouvante. J'ai pleuré comme une madeleine.


 

- Maps to the stars de David Cronenberg, un film qui commence comme une satire acide d'Hollywood, monde totalement artificiel qui concentre tout ce que l'humanité semble avoir de pire (ambition, jalousie, avidité, narcissisme, hypocrisie, névroses en tous genres) avec sa dose imposée de sexe, drogues et dollars. Puis le film prend une tout autre direction, vire au fantastique, avec un sombre secret de famille. Pas vraiment aimé (trop de tout). 

 

 

(à suivre...)


Publié dans Inventaires

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Y
<br /> J'ai beaucoup aimé Pas son genre moi aussi, très juste de bout en bout :-)<br />
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P
<br /> <br /> sauf que la fin est violente, j'ai trouvé !<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> J'irais bien voir le film chinois... bon dimanche<br />
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P
<br /> <br /> Il n'est pas vraiment chinois d'ailleurs : le réalisateur est français, mais tout le reste est chinois et c'est une jolie histoire.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> (Faut se le coller dans le crâne :)))<br />
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P
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C
<br /> Oh ce poster "Think" est d'une justesse impériale :)<br />
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P
<br /> <br /> N'est-ce pas ? <br /> <br /> <br /> (je vais peut-être en coller un en salle de réunion !!!!)<br /> <br /> <br /> <br />