Quatre ou double - Janet Evanovich
Par ces temps déprimants de froidure hivernale et d’entretiens annuels de performance (beurk !), Stéphanie Plum était exactement la personne dont j’avais besoin pour me remonter le moral. Dans ce quatrième opus, notre chasseuse de primes préférée a hérité d’une mission qui paraît très facile : retrouver une jeune femme accusée d’avoir « emprunté » la voiture de son petit ami. Mais, comme toujours avec Janet Evanovich, derrière les énigmes les plus anodines se cachent des profondeurs de noirceur… Stéphanie va avoir besoin d’aide. En plus de Lula, ex-prostituée black et obèse, apparue au volume précédent, c’est à Sally la drag queen que Stéphanie fait appel.
Encore une fois, Stéphanie fait preuve d’un don certain pour laisser fuir les repris de justice et provoquer moult catastrophes. Après quelques doigts coupés, quelques incendies et un scalp, le meilleur moment du roman est quand même celui où Stéphanie est obligée de demander l’hospitalité à Morelli. Nos deux tourtereaux vont-ils enfin passer à l’acte, ce que nous attendons quand même depuis le premier volume ? Je vous laisse le découvrir .
Un quatrième volume tout aussi léger et déjanté que les précédents. Il y a quand même un tic qui m’agace chez les écrivains américains : décrire avec précision ce que porte chaque personnage à chaque heure du jour et de la nuit… Ce qui ne m'empêche pas d'avoir développé une sérieuse addiction à Miss Plum.
Un grand merci à ma pourvoyeuse habituelle : Delphine
Traduit de l’américain par Philipe Loubet-Delranc.
Pocket, 2002. – 313 p.