Ian Caldwell & Dustin Thomason - La règle de quatre

Tout cela a l’air très engageant mais en fait l’énigme est bien creuse. Le lecteur a droit à 120 pages de bla bla pour présenter les personnages et leur histoire personnelle. Les auteurs en profitent pour nous offrir une jolie ballade sur l’Université de Princeton : la bibliothèque, la chapelle, la salle de conférences, l’Ivy Club. Puis un meurtre est commis et deux professeurs semblent vouloir voler le travail de recherche de paul. Beaucoup d’invraisemblances, un style convenu, des personnages sans grande épaisseur et une fin dépourvue d’intérêt. C’est un roman d’universitaires dans lequel on retrouve toute la fascination que la Renaissance Italienne exerce sur les américains, mais ça ne suffit pas pour faire un roman palpitant.
Traduit de l'américain par Hélène Le Beau et François Thibaux.
Michel Lafon, 2005 – 367 p.