Comme la grenouille sur son nénuphar - Tom Robbins
Rentrée littéraire 2009
« Ce jour-là, la Bourse tombe de son lit et se brise la colonne vertébrale : c’est le pire jour de ta vie. »
Cette phrase s'adresse à Gwendolyn Mati, jeune et ambitieuse trader, qui voit en un jour s'effrondrer ses projets de carrière, au même rythme que fondent les portefeuilles de ses clients. Et en ce long week-end de Pâques, elle va devoir faire face à la fois à la fuite du singe kleptomane de son petit ami et à la disparition de sa copine Q-Jo, cartomancienne obèse. Alors qu'elle erre dans les rues baignées de pluie de Seattle à la recherche de l'un et de l'autre, elle va croiser la route du très sexy Larry Diamond, ex-trader reconverti en aventurier farfelu et philosophe, qui va tenter de la convaincre de s'intéresser un peu plus aux grenouilles et un peu moins aux billets verts. Ajoutez à cela un jeu de tarot qui fait des siennes, un médecin japonais inventeur d'un remède miracle contre le cancer, des bozos, des étoiles et quelques glaces à la banane, et vous aurez une vague idée de l'univers farfelu et inventif de Tom Robbins.
Ce gros roman, écrit en 1994 (ce qui explique qu'on y rencontre des téléphones à fil et un projecteur de diapos), est d'une actualité brûlante, quoique un peu à l'insu de son plein gré. Tom Robbins y critique avec un humour ravageur la société de consommation, le modèle économique capitaliste et sa folle course à la croissance, et démonte le Rêve américain à grands coups de marteau. Son style est un feu d'artifices de métaphores et de comparaisons plus hallucinées les unes que les autres. Il ne laisse pas souffler son lecteur (ni son héroïne) une seule seconde. C'est une fantaisie débridée de la première à la dernière phrase.
Je n'ai qu'un mot à ajouter : waouh !
Le billet enthousiaste de Cathulu.
Traduit de l'américain par François Happe,
Gallmeister, 2009. - 425 p.

Cette phrase s'adresse à Gwendolyn Mati, jeune et ambitieuse trader, qui voit en un jour s'effrondrer ses projets de carrière, au même rythme que fondent les portefeuilles de ses clients. Et en ce long week-end de Pâques, elle va devoir faire face à la fois à la fuite du singe kleptomane de son petit ami et à la disparition de sa copine Q-Jo, cartomancienne obèse. Alors qu'elle erre dans les rues baignées de pluie de Seattle à la recherche de l'un et de l'autre, elle va croiser la route du très sexy Larry Diamond, ex-trader reconverti en aventurier farfelu et philosophe, qui va tenter de la convaincre de s'intéresser un peu plus aux grenouilles et un peu moins aux billets verts. Ajoutez à cela un jeu de tarot qui fait des siennes, un médecin japonais inventeur d'un remède miracle contre le cancer, des bozos, des étoiles et quelques glaces à la banane, et vous aurez une vague idée de l'univers farfelu et inventif de Tom Robbins.
Ce gros roman, écrit en 1994 (ce qui explique qu'on y rencontre des téléphones à fil et un projecteur de diapos), est d'une actualité brûlante, quoique un peu à l'insu de son plein gré. Tom Robbins y critique avec un humour ravageur la société de consommation, le modèle économique capitaliste et sa folle course à la croissance, et démonte le Rêve américain à grands coups de marteau. Son style est un feu d'artifices de métaphores et de comparaisons plus hallucinées les unes que les autres. Il ne laisse pas souffler son lecteur (ni son héroïne) une seule seconde. C'est une fantaisie débridée de la première à la dernière phrase.
Je n'ai qu'un mot à ajouter : waouh !
Le billet enthousiaste de Cathulu.
Traduit de l'américain par François Happe,
Gallmeister, 2009. - 425 p.