Anne Wiazemski - Sept garçons
En général, je préfère déposer des commentaires des livres que j'ai aimé plutôt que de ceux qui m'ont lassée. Et vous allez finir par penser que j'aime tout ce que je lis. Mais il y a quand même de temps en temps une mauvaise rencontre. Je vous en livre une aujourd'hui.
L’action se déroule dans le Sud de la France en 1960. Roséliane et Dimitri, deux enfants d’une dizaine d’années passent les vacances avec leur mère chez des amis. Les voici donc forcés de cohabiter avec sept garçons inconnus.
Je n’ai trouvé aucun intérêt à ce livre : le style est plat et scolaire, les personnages sont à peine esquissés, l’histoire est pleine de vide. Pourtant, l’idée de départ est assez jolie : une petite fille découvre sa féminité au milieu d’une bande de garçons. Ce sont les premiers émois amoureux, les rivalités, les jalousies,… Mais le résultat est raté : les situations ne sont pas crédibles, les dialogues sonnent faux, le roman est rempli de scènes inutiles, voire de scènes qui se répètent de façon lassante, comme le départ quotidien pour la plage. En revanche, l’auteur lance des embryons d’anecdotes qui n’aboutissent pas. L’un des gamins écrit une pièce dont il se propose de faire une lecture, que nous ne verrons jamais . Le père de Roséliane et Dimitri doit venir passer quelques jours, mais nous ne le verrons pas non plus. L’histoire se termine brutalement, et de façon bâclée par une scène qui nous a été annoncée avec lourdeur depuis le début du roman. Je me suis forcée à terminer ce livre parce que je voulais pouvoir en faire une critique objective, mais je l’ai trouvé mauvais d’un bout à l’autre et je n’y ai rien reconnu de ce que je connais de l’enfance.
L’action se déroule dans le Sud de la France en 1960. Roséliane et Dimitri, deux enfants d’une dizaine d’années passent les vacances avec leur mère chez des amis. Les voici donc forcés de cohabiter avec sept garçons inconnus.
Je n’ai trouvé aucun intérêt à ce livre : le style est plat et scolaire, les personnages sont à peine esquissés, l’histoire est pleine de vide. Pourtant, l’idée de départ est assez jolie : une petite fille découvre sa féminité au milieu d’une bande de garçons. Ce sont les premiers émois amoureux, les rivalités, les jalousies,… Mais le résultat est raté : les situations ne sont pas crédibles, les dialogues sonnent faux, le roman est rempli de scènes inutiles, voire de scènes qui se répètent de façon lassante, comme le départ quotidien pour la plage. En revanche, l’auteur lance des embryons d’anecdotes qui n’aboutissent pas. L’un des gamins écrit une pièce dont il se propose de faire une lecture, que nous ne verrons jamais . Le père de Roséliane et Dimitri doit venir passer quelques jours, mais nous ne le verrons pas non plus. L’histoire se termine brutalement, et de façon bâclée par une scène qui nous a été annoncée avec lourdeur depuis le début du roman. Je me suis forcée à terminer ce livre parce que je voulais pouvoir en faire une critique objective, mais je l’ai trouvé mauvais d’un bout à l’autre et je n’y ai rien reconnu de ce que je connais de l’enfance.
Folio, 2004 - 223 p.