Ne te retourne pas ! - Karin Fossum

Publié le par Papillon


fossum.jpgA défaut de croiser Kurt Wallander sur une route de Suède pour faire plaisir à Fashion Victim, j’ai rencontré son cousin norvégien sur les bords d’un fjord. Konrad Sejer, le héros créé par Karin Fossum, est l’archétype du flic « old-fashioned », intègre et tenace. Depuis la mort de sa femme, il partage sa vie avec un vieux chien et consacre le peu de temps libre que lui laissent ses enquêtes à s’occuper de son petit-fils.

Ce jour-là, il est appelé dans un village isolé par une mère affolée dont la petite fille de six ans a disparu. Angoisse… Et fausse piste. La petite n’était pas en compagnie d’un psychopathe, mais du simplet du village. A leur retour, ils racontent avoir vu une jeune fille « dormir » au bord du lac. La police ne tarde pas à découvrir le cadavre d’Annie Holland, une jeune adolescente de quinze ans. Qui a pu assassiner cette jeune fille jolie, serviable et sportive que tout le monde connaissait et appréciait ?


Voici un polar tout simple comme je les aime. Une enquête en mileu clos, puisque quasiment tous les suspects potentiels habitent la même rue ; une intriue qui se dévoile pas à pas, au rythme des interrogatoires minutieux de l'inspecteur Sejer ; un rythme rapide sans être haletant ; une famille idéale qui ne l'est pas tant que ça ; une victime à la personnalité plus complexe qu'il n'y paraît de prime abord ; et surtout, un mystère qui ne se résout que dans les dernières pages. Ce n'est peut-être pas du grand art mais un joli travail d'artisan qui donne un petit polar idéal pour les vacances.

D'autres avis : Chimère - Frisette.


Traduit du norvégien par Marie Lunde.
Odin éditions, 2001. – 331 p.

Publié dans Polars & Co

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
B
Oh ben ça alors ! Bises pour le 2000 !
Répondre
P
Et merci à toi surtout !
B
Merci pour ton gentil commentaire. C'était une toute petite pause tu vois.
Répondre
P
Et j'en suis ravie :-)))(et en plus ton com' est le 2000e de ce blog...)
A
commentaire sur la citation du jour:cet auteur a raison les plantes parlent,seprotègent et pourquoi pas peuvent peu-être nous en vouloir.On s'est aperçu que si des gazelles mouraient dans certaines régions d'Afrique,c'est parceque les accacias qu'elles mangent se "préviennent entre eux" et les suivants augmentent tellement la teneur en tanin dans leur sève que les gazelles en crèvent!Le chou émet des "pets gazeux"qui attire une guépe aui va le protèger de certains vers.magnifiques photos
Répondre
P
ha ha on ne se méfie jamais assez des plantes ! Les miennes je leur parle avec gentillesse pour ne pas les fâcher ;-)
A
Le livre est dans ma PAL... Ça donne envie de le faire remonter un peu... :)
Répondre
P
oui, un polar plutôt sympa.
G
j'avais lu les premières pages, mais je me voyais partir pour un enième titre avec enlévement d'enfant par un psychopathe... et j'avais laissé tombé ! Vu ce que tu dis je vais reprendre ma lecture ;-)))
Répondre
P
Effectivement, le début est trompeur... et drôlement bien fichu !
V
Un polar tout simple comme je les aime aussi ! je note car je ne connais pas cet auteur. Je vois que tu t'es immergée dans la littérature du grand nord !
Répondre
P
Et comme il n'a aps fait très beau, j'ai eu le temps de lire !
T
Oui, ça me dit bien aussi... Du moment que ce n'est pas lent ! Je ne sais pas si j'étais tombée sur un H. Mankell particulier mais alors, qu'est ce que c'était lent, il est encore en rade dans ma PAL...
Répondre
P
Je me souviens que "Meurtriers sans visage" m'avait fait cet effet-là...
F
Ah, intéressant, noté! (et je suis sûre que tu as croisé Kurt et que tu ne veux pas le dire, cachottière! :)))
Répondre
P
Ca te ferait trop de peine de savoir tous les secrets qu'il m'a confiés !
B
Oups ,voilà un auteur qui manquait à notre collection des polars polaires. Cet "oubli" ne saurait tarder à être comblé. Merci du tuyau ...
Répondre
P
C'est vrai que les romans policiers nordiques sont de plus en plus nombreux.
B
Voilà un auteur qui manquait à notre collection des "polars polaires" ... cet oubli ne va pas tarder à être réparé ... Apparemment on n'a que l'embarras du choix ...
Répondre